J'habite la rue du Paradis.
De nuits folles je me languis,
De baisers fous je me réjouis,
J'habite aux portes de Paris.
J'aime à flâner les soirs d'hiver,
Dans ces jardins où l'arlésienne,
Garde l'allure d'une Parisienne.
Je l'inviterai au dernier vers.
Mes pas se mêlent à sa course,
Mon Ego, lui, fait sa cour,
À la manière d'un troubadour.
Elle s'arrête Place de la bourse.
Mon regard, lui, la déshabille,
Violant ainsi sa silhouette
À l'effigie de Mistinguett.
Dans une robe de jonquilles,
Elle s'en retourne de mes mots,
Caressant l'ombre de sa main,
Pour l'étreindre sans lendemain.
Je vous invite à...........
Rue du Paradis